19/08/2018

Hautacam et les Hautes-Pyrénées - Splendide !

La seconde étape de la Haute Route Pyrénées 2018 a débuté ce matin à Pau et a vu les coureurs s’élancer en direction de la station de ski d’Hautacam. Alors que les coureurs se dirigeaient en direction du départ réel, avec au loin, le soleil rose surplombant la chaîne des Pyrénées, ils étaient prêts à poursuivre leur aventure sur quatre cols et 3 900 mètres d’ascension.

Comme hier, la plupart des coureurs ont roulé en groupe sur les sections les plus plates de l’étape, afin de conserver de l’énergie et de la vitesse grâce aux passages de relais. Les groupes ont ensuite commencé à se disperser au pied du Col de l’Aubisque, s’envolant à travers la forêt de Béost jusqu’aux Eaux-Bonnes avant de tourner à gauche pour rejoindre la route principale les emmenant au sommet.

Se tenant au-dessus des vallées en contrebas, avec une éblouissante vue panoramique à 360 degrés des montagnes environnantes, Gretchen Miller était ravie de pouvoir participer à la Haute Route Pyrénées pour la seconde année consécutive : « L’Aubisque est la meilleure ascension de toute la semaine !” nous confie-t-elle, « c’est la raison pour laquelle je suis revenue. Nous avons fait quelques-uns de ces cols auparavant, c’est une étape vraiment formidable ».



Une étroite descente s’ensuit, emmenant les coureurs en direction de la courte ascension du Col du Soulor avant de tourner à gauche et se diriger à droite et pour redescendre dans la vallée en direction du pied du Col de Spandelles.

Serpentant à travers la forêt, isolée du monde, la route se dirigeant vers ce col est incroyable et propose un vrai défi en tant que troisième col de la journée. Sauli Haahtela de Finlande a apprécié cette étape, mais admet néanmoins que c’était l’ascension la plus difficile de la journée : « Le Col de Spandelles a été l’ascension la plus difficile de cette étape, et mon ami Teemu imposait le rythme, je crois qu’il voulait me faire souffrir », nous disait-il en riant et en pointant du doigt son ami souriant, Teemu.

« C’est ma première Haute Route » ajoutait Teemu Suominen, « c’était magnifique, les paysages sont époustouflants, je me régale vraiment ».

En traversant le tapis de chronométrage au sommet du Col de Spandelles, les coureurs avaient alors la possibilité de prendre une pause afin de remplir leurs gourdes et leurs poches avant de descendre vers Argelès-Gazost au pied de la dernière ascension. La dernière portion chronométrée a commencé au pied de la montée à 12 km de l’arrivée au sommet.

L’ascension finale de la journée ne devait pas être sous-estimée, bien que l’étape fût plus courte qu’hier, il y avait plus de dénivelé aujourd’hui ainsi qu’une arrivée au sommet. La route vers Hautacam traverse plusieurs petits villages avant de s’ouvrir avec une vue alléchante sur la ligne d’arrivée située à quelques kilomètres au-dessus.

Le coureur Suisse Julien Holzer a apprécié rouler avec son ami Hervé et repense à son parcours sur la dernière ascension tout en récupérant à Hautacam : « Cette ascension est celle que je préfère, vous avez juste à bien gérer votre effort tout le long», nous dit-il, « J’ai déjà fait la Haute Route Dolomites auparavant et aussi la Haute Route Alpes, mais jamais les Pyrénées. Donc cette semaine est une semaine de découverte pour moi, et jusqu’à présent je me régale vraiment sur cette course, c’est magnifique.»

Kelli Bayliss était autant impressionnée par cette étape que par celle d’hier, et attend avec impatience les autres étapes de la semaine : « J’ai préféré cette étape à celle d’hier, car il y avait plus d’ascensions », nous dit-elle avec un sourire, « c’est vraiment splendide de pouvoir terminer au sommet avec cette vue exceptionnelle».

À l’avant de la course, Ruari Grant en provenance du Royaume-Uni a pris le maillot de leader en remportant cette étape pendant que Hannah Rhodes-Patterson remportait sa seconde victoire et conservait ainsi son maillot de leader. Dans la catégorie Duo, la Team Minttuliina remporte l’étape du jour.

L’étape de demain est une boucle de 117 km avec 3 300 mètres de dénivelé positif autour d’Argelès-Gazost dont une ascension du Col du Tourmalet et une arrivée au sommet sur le Col de Couraduque.